Je suis accueilli quelques jours chez Hélène, une amie que j’avais connu à Bruxelles, exilée et heureuse sur San José (une heure au sud de San Francisco). On ne s’est pas vu depuis 8 ans, elle habite aujourd’hui avec son homme dans une coloc très locale pleine d’énergie!

Je fais la navette entre San José et SF pour découvrir la ville et surtout pour retrouver les autres baroudeurs Strasbourgeois. Un peu plus tard je trouverais un couchsurfer pour le moins surprenant mais pas moins sympathique dans la ville même. Ted, il nous prêtera des vélos avec lesquels on se fera beaucoup de bien mais aussi beaucoup de mal, notamment aux molets (quand ça monte ici c’est pas une blague!). On visitera ensemble les spots qui se doivent d’être vus dans cette ville où un vent de liberté souffle sans retenue. Il n’est pas rare dans le quartier de Castro de croiser des messieurs avec pour simple couvert une paire de basket. A croire que la nudité me poursuit!

On partira tous les trois pour un trip de 5 jours vers le Sud, direction Los Angeles sur la route 1 où l’on s’arrêtera de motels en motels sur des spots à couper le souffle. Avec Sam on défi les lois de la diététique, un truc à faire si vous allez à LA, “The Counter” et ses burgers à composer sois même, 500g de viande ça fait quand même beaucoup!

Pour mon 25éme anniversaire on sera une dizaine à se faire péter le bide dans un super resto mexicain dans SF, les Strasbourgeois, des amis à eux du coin, Arnaud Saint-Paul et Roxanne, mais aussi Brad, rencontré le soir d’avant qui nous trainera dans un endroit plutôt original où l’on pourra observer Jojo le camionneur, ses 150 kilos de bourrelets poilus entrain de tripoter sa moitié sur la piste de danse de cette “disco” glauquissime où tout le monde se balade en slip… On a presque honte de porter des vêtements. Encore une curiosité locale I guess!

Surprise, après quelques jours sur SF Maeva et Sam réalisent que Léa (une amie commune de longue date est installée à Berkeley, à coté de SF). Une fois ces derniers rentrés dans notre froide contrée de l’est, je suis généreusement convié à resté encore un peu chez elle et son homme en attendant le départ d’amis à eux pour Yosemite et ses paysages qui parait-il sont à couper le souffle!

Bien que pendant deux semaines ce fut un artistique ramassis de soirées sans queue ni tête avec des issues parfois flippantes, après presque deux mois de voyages ça m’a fait du bien de pouvoir me reposer sur des gens connus (qui m’ont d’ailleurs permis de découvrir la Californie comme je n’aurais certainement pas pu le faire par mes propres moyens, un grand merci les copains! Keep it down!), à partir de là le voyage repart de plus belle avec cette phrase en tête: “The plan is that there is no plan”.