Chez Dany, c’est un petit peu comme a NYC chez Kevin, pas vraiment d’horaires… Il fait beau… T’as faim? Tiens, bouffes une quesadilla! Le soir fex et rock’n’roll. Ca fait trois semaines que je suis ici, tu m’étonnes que j’ai du mal à décoller! A si, j’ai bien fait un truc de constructif pour les plus conservateurs d’entre vous. J’ai traduis mon CV!

Je me suis toujours dit avant de partir que pendant ce voyage il ne fallait pas que je me stress, c’est exactement ce à quoi je m’affaire en ce moment figurez vous! Ca fait du vrai bien, mais c’est pas exactement le même ressenti que pendant des vacances, c’est plus fort, certainement parce qu’il n’y a pas de date de fin.

J’ai repensé à cette histoire de plénitude, on peut y balancer un peu ce qu’on veut finalement… Aujourd’hui j’y ajoute la confiance en soi et peut être bien un poil de fierté. Comme me l’a fait remarquer une ancienne prof, le voyage c’est un peu comme un virus dont on ne peut pas se débarrasser. En y réfléchissant, moi je vois ça plutôt comme une saine addiction, un peu comme une thérapie ou de façon plus extrême la masturbation ou le sexe en général (je me perds…).

Quoi qu’il en soit, à Queretaro honnêtement j’ai rien a y faire. Bon, bon… Y’a QUAND MEME cette fille que j’ai rencontré à la plage. Mais sinon abbbbbsolument rien, je cuisine, je roller, je danse, je dors, je mange, je chante et compte mes histoires de petit voyageur.

Pour la suite, ça ne change pas de l’article précédent, l’objectif Chiapas se confirme vaguement, on sait juste pas encore trop si je vais être prof d’anglais, de français, de cross-fit ou si je vais bosser sur un site internet. Mais bon, vous me direz, à l’heure d’aujourd’hui c’est du détail!